dimanche 10 juin 2012

Je vois le ciel bleu t'épouser et moi d'un seul coup t'aimer.

Pas de fruit dans le panier, une zone obscure en guise de pieu, paupières lourdes, pas d'encre, pas de mots, visage sculpté, bétonné, pas de jazz, pas d'organes, pas de mot, pas de verbes, un oeil, deux, lumières zébrant le ciel, beach house, pas de soleil en intérieur, pas jalouse, dull flamme of desire. 


samedi 26 mai 2012

Chat radioactif

L'obsession fait mal, et parfois m'a fait crever.
Nés dans un lieu à l'intérieur duquel tout est de glace chaude. Où les hommes sont foncièrement mauvais et les femmes pareil. Un monde dans lequel l'envie de parler diminue avec le temps tandis que l'envie de baiser s'accroît. Un monde dans lequel la vie s'accompagne de la vie, qui elle, s'accompagne de l'emmerde. 
Elevés dans ce monde de glace. Celui dans lequel chaque reflet est la projection d'un visage comme masque protecteur. Celui dans lequel chaque info brûle, du foie aux genoux, les subtilités d'un engouement latent. Celui dans lequel personne n'y a rien trouvé à part de l'air, des courants et de l'eau, le premier freinant ce que la dernière possède en fertilisants. 
Y vivre freine la croissance, entrave les idées, désaxe les saints, hallucine les enfants. 

samedi 12 mai 2012

ADORABLE - FORMIDABLE

OLD WORLD UNITED


Père, Mère, quand est-ce qu'on peut casser des gueules? Avant ou après manger?
Les desserts une fois fermentés. Je prie pour ça. It takes time to be a man (or a woman).
Croquer-Dévorer.
Macher-Digérer.


MY MY.




mardi 8 mai 2012

ADORABLE - FORMIDABLE

samedi 21 avril 2012

widow

Instant de folie douce et d'eau trouble.
Si tu dis ça, que tu me réponds, que tu m'affrontes et me tiens tête, c'est que tu n'as pas gouté à Cette peau. "I dare you to show me your palms".
Renversement, revirement géographique d'une zone en éternelle palpitation. Trouble dans la diction, trouble de la vue, trouble du battement, le rythme n'y est plus.
Quand je vois, c'est l'océan que je vois, la fumée comme de la brume épaisse qui voile tout, déconsidère nos néants. Il y a du plomb, il y a un organe incarcéré, un cerveau sous tension. Les organes qui palpitent, crépitent presque. Une douleur, frustration liée. Un soulagement. THE relief.
Prévu au programme pour s'auto-détruire, donner un sens, embrumer les âmes, embrumer nos âmes. Une fuite, auto-destruction programmée pour arriver rapidement, nucléaire, bombe. Détachement en spirale, incompréhension, mauvaise excitation, mauvaises couches (trop différentes), moins bon le dessert (toujours le même).
"If it's not love, then it's the bomb, the bomb, the bomb... that will bring us together." Ce sont des jours heureux, genre... vraiment. Mais il manque, ça, ça et ça. Ça fait comme des carences, les os qui blessent etc. Le son trop fort, épanouissement, danse, attitude. Mais ici, ça blesse, partout et tout le temps. Car les êtres humains ne peuvent s'appartenir entre eux, non.
Les posséder, comme on possède des biens. Puis empêcher le départ. Garder au calme, au sous sol. From the basement to the top. Plus d'incertitude alors, plus de comptes à tenir, plus d'attente, plus de peur noire et d'envie, plus rien, possession.
Expectation, jealousy.



jeudi 23 février 2012

"the one eyed shrew that does nothing but sit on her ass and snip the intellectual golden threads of the craftsman's loom"

lundi 30 janvier 2012

dimanche 4 décembre 2011

hugh

"Baise deux salopes par jour". Voila l'état actuel de la pub internet.

vendredi 11 novembre 2011

"Crawling black spider"

Malgré le temps qui passe, on se trouve encore très irrationnel face à certaines choses. Comme des reines du drame bien rodées, qui passent les émotions comme les vitesses d'une voiture, sans tenir compte qu'elles soient réelles ou bien factices. C'est comme bloqué à l'intérieur et ne s’enclenchant  qu'avec un mécanisme bien huilé. L'huile se faisant plus abondante au fil du temps. C'est comme un histoire qui ne finit pas, une nausée qui ne passe pas. Une araignée qui se cache, se faisant oublier pour mieux surgir de nouveau: plus épaisse et plus sombre. C'est de ces choses qu'on explique pas, de ces respirations absentes quand les beaux jours reviennent, des ces halètements mentaux lorsque le danger s'approche. De toute cette eau qui coule, et dont on ne sait jamais pourquoi. C'est juste que ça ne passe pas, ça ne passera pas.
C'est être deux dans un corps et ça pour toujours, c'est haïr les gens qui vous scindent et vous éloignent. Ça ne passe pas, même quand la pensée ne l'évoque pas consciemment. Ça ne passe pas, s'installe et altère le reste.

dimanche 30 octobre 2011

mercredi 14 septembre 2011

dimanche 28 août 2011

"If we're all faltering, how'd I help with that? If it's all or nothing, then let me go".


Oh, j'ai lu un prospectus des plus étranges mercredi dernier, qui mentionnait l'ardente envie d'un homme SDF, d'avoir à ses cotés une femme "charmante" et "avec de belles rondeurs uniformes" mais aussi de "de préférence puceau".
De cette relation naîtrait la modeste acquisition de (je dis ça, en vrac) "une belle XR 450h LEXUS" ("d'une valeur de 80.000") "une grande famille de 14 enfants", "un boeing 747", une adhésion au "club de Bill Gates appelé club des Multimilliardaires", mais également un "Yacht privé" (quand même). L'homme "vigoureux" et "optimiste" nous invitait à le contacter via son numéro de mobile (lui commençant, de façon exotique, par un 07). Nous avons plus tard tenté de faire connaissance avec l'individu qui nous à répondu de façon très pragmatique, que l'aspect Bill Gates de la proposition ne serait qu'étayé de vive voix, cette dernière paraissant réellement motivée à l'idée de prendre rendez vous pour s'exprimer sur le sujet.
Tenant à l'opacité de nos identités, nous avons feint de n'être disponibles qu'au plus tôt dans 7 ans et avons ainsi, laissé vaquer l'ami à ses mégalomanes obsessions. L'homme avait un coté des plus attachants cela dit, et je n'aurais pas été étonnée qu'il mentionne un groupe de funk à son CV. Too Bad.

J'ai également assisté à une réunion de mise au point entre MMM et la future Planet D (oui oui c'est son nom) durant laquelle les phrases "un DJ frustré ça peut niquer une soirée" et "Gonzo c'est un terme journalistique mais sur le terrain c'est un mec qui envoi du lourd" (en fait pas tant que ça, ça n'est pas juste l'acteur qui tient lui même la caméra non?) m'ont chaudement marquées.


mardi 2 août 2011

jeudi 28 juillet 2011

GIRL AFRAID

Elle disait: "grâce à toi et ton historique je me sens comme une banale traînée.
Appartenance, oui oui oui, quoi faire et quand partir, inscrit à l’intérieur du tableau, pour toujours et à jamais. C'est comme si nous étions tous des batman. Même quand tu n'aime pas ça, que tu n'en cours pas le risque, on te retombe dessus quinze fois avec les b-sides, cadeaux d'anniversaire, et sandwiches gratuits. Faut dire... tu joues avec le feu. 



mercredi 27 juillet 2011

clear the room

Clear the room
Watch them reeling
Sex is soon but first the feeling.



des notes que l'on atteint pas d'habitude, une aisance dans le côtoiement de sa personne, pas trop de peur des projets, pas trop de dégoût dans l'échec, pas seul, pas seule, humeur dans le bleu, ne se pose pas la question de la taille des épaules. Pas de jalousie, pas de tristesse, du "j'ai peur pour toi", du "je voudrais que ce ne soit pas". Pas ce soir, clear the room. Pas ce soir. Pas de concret. Présence, latence, girl fucking afraid, without tribute, place aux hommages cérébraux. heart is golden in a bad way, cause it's coldness that turns the pretty things into still lives. pas fou, pas condamné par d'autres, avec toujours quelques choses en toile de fond..

mardi 28 juin 2011

comment j'arrive à me faire 1700euros/m en restant le cul posé sur une chaise à rêver de belles bagnoles...

Pas de triangle amoureux. Vapeur. Water.


Compréhension du plan séquence. Où la perte du fond est le sujet et le moteur. L'aspect, le grain. C'est soi que l'on retrouve dans les images, comme un "soi-même" caractérisé par la présence de l'objet, son activité et son autonomie. Je me vois sans me faire face, dans ce rétroviseur anéanti par la puissance du jet nettoyant de la station service. Il y a: une absence de contenant, une absence de territoire, une absence de rumeur, une absence de lointain. Une incapacité à se situer au présent, simplement le temps d'un dixième de seconde, à quelques minutes. Séparation d'une chair et de son enveloppe, mes yeux deviennent des faisceaux. L'eau recouvre et découvre, s'impose en une allégorie dépossédée, du tourment cérébral et de son apaisement. C'est sans frapper ni cogner. C'est sans frotter, sans brosser. Un son, une transparence, le vide par les volutes pleines. L'eau s'installe, sèche et n'attend rien. L'humide indépendance attire et contrarie. C'est sans frapper ni cogner que l'on se perd un instant nauséabond ou céleste et tu côtoies le vide.

mercredi 22 juin 2011

level mon dieu.

"When you call out my name in rapture I volunteer my soul for murder"

dimanche 19 juin 2011

kiss me in the shadow of a doubt




Comment est-ce possible d'être en couple et de faire une chanson aussi sombre..

mardi 14 juin 2011

Je suis amoureuse de Thurston. Qui dit mieux?

lundi 6 juin 2011

lundi 23 mai 2011

when love is lost all I hear are gunshots over me.

Norwegian Wood
Pas de vague d'échos en moi.

lundi 25 avril 2011

wilderness

c'est le festival de cannes dans mon corps. culture et banalité. fades paillettes. sourire heureux et affreux. golden stuffs. animaux non admis.
j'entend du reggae au loin.

jeudi 7 avril 2011

BIG LOVE

"It's typical! I've found again brown eyes, red veins, symbolizing my own game."

mardi 5 avril 2011

je viens de me vomir dessus en écoutant le nouvel album d'Alela. Qu'est qu'on a mal fait?


here.

Le cinéma des cinéastes.
J'ai un problème avec le saint empire.