mercredi 29 décembre 2010

Décembre: une ribambelle de tracas. De la personne devant vous dans la rue, qui serre sa droite ou sa gauche, de façon aléatoire certes, mais toujours du coté où vous essayer de passer au Grand Père qui a changé de dentier et du coup un petit peu de visage.

Le sexe envahit de plus en plus a vie de chacun, ses fantasmes m’étouffent. Rambler, Gambler. La chanson, mon crâne en obstacle. La mélodie, la voix d’une caverne, la flûte de pan qui enchante, une langue que je ne comprend pas. What a waste.

J’aime PAS, voir un enfant immobile dans la neige, endosser un rôle qu’il ne devrait même pas approcher d’un mètre. J’aime pas franchement non plus sentir l’alcool triste chez autrui. J’aime pas les voix graisseuse, les sacs de couchage abîmés, les stands pas éclairés, entendre une personne rire avec de l’eau dans les cordes. J’aime pas me sentir écartelée, me sentir riche, me sentir pauvre.

J’aime PAS, les erreurs de jugement, son absence aussi, me sentir dépendante, avoir les organes à l’envers, défaillir devant un film de poisson et laisser penser que la force est caractéristique première même si certains cas l’exige. 2010, nous sommes tout sauf des pierres, baba au rhum serait plus approprié (au sailor and jerry pour certain (tu savais que c’était également un style de fringue vintage?)).

N’avez-vous jamais eu la sensation d’avoir un visage différent chaque fois que vous vous observez dans un miroir, et cela même à quelques secondes d’intervalle? Me concernant c’est une constante qui, dois je l’admettre?, me déstabilise au plus haut point (peut on ressembler à une vielle glaneuse à 22h42 puis à un homme politique à 22h46 tout en conservant les même traits…)